Jusqu’au 19e siècle, la famille, des institutions d’utilité publique et l’Eglise jouent le rôle de l’AVS et s’occupent des personnes âgées ou dans l’incapacité de travailler. Il existe aussi parallèlement une assistance publique pour les indigents. En 1880, il règne une grande misère en Suisse, notamment chez les ouvriers d’usine. Les travailleurs doivent vivre avec des salaires si maigres qu’ils ne peuvent épargner en prévision de temps difficiles ou pour leur vieillesse. La Suisse est confrontée à l’émigration, la famine et les conflits du travail. Pour la première fois, non seulement les syndicats, mais aussi des hommes politiques réclament une assurance-vieillesse.